VAUVENARGUES (13) – Jardin en lisière de chênaie avec vue Sainte-Victoire

2020/2021

CRÉATION D’UN JARDIN PRIVÉ

Etude de conception –

SURFACE : 2 500 m2
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE :
TERRAM Paysage (PAYSAGISTE DPLG et URBANISTE) MANDATAIRE

Le site de projet est caractérisé par une multiplicité de règlementations régissant les futurs aménagements, leurs gabarits, emprises au sol et les matériaux ou revêtements à mobiliser dans le projet.
Inclus dans le périmètre de 500 mètres des monuments historiques lié à la présence du « Château de Vauvenargues », en bordure de zone Natura 2000, englobé dans le périmètre du grand site « Concors – Sainte-Victoire » et en concernée par une zone Naturelle au PLU de la commune, le jardin se devait de jongler entre les différentes règles en vigueur.
– Les revêtements de sols ont ainsi privilégié au maximum des matériaux perméables (graviers, paillages organiques, stabilisé renforcé pour l’aire de stationnement).
– Les plantations quant à elles ont été soigneusement sélectionnées afin de s’intégrer au contexte naturel environnant et en s’inspirant le plus possible de la palette végétale spontanée locale.
– Enfin, les aménagements ont été conçus en vue de générer le moins de covisibilités possible pouvant porter préjudice au soit Château de Vauvenargues et à la Sainte-Victoire, des matériaux nobles sont employés à l’image de pierre naturelle, de dallage en travertin, de ferronneries et de pergolas végétalisée en fer forgé.

EXISTANT, UN JARDIN À PENSER, des éléments à révéler

PROJET phase esquisse

Plan de projet phase esquisse – AVP

Le projet prévoit ainsi la création de nombreux murs en pierres sèches utilisant celles directement issues du terrain (type pierres de la Cadière). Des escaliers et des banquettes encastrées dans les murs permettent de relier logiquement les différents niveaux du jardin entre eux et d’apprécier les vues spectaculaires sur la montagne Sainte-Victoire. Des arbres adaptés à la sécheresse et des massifs méditerranéens mêlant Helichrysums, Thyms, Santolines, Sauges et autres essences typiquement provençales, encadrent les vues, guident les différents cheminements et délimitent les zones du jardin. Les arbres existants ont été considérés comme des invariants structuraux au jardin et ont donc été conservés. L’usage de toile en fibres naturelles et de paillages (minéral ou organique) et la plantation des différents massifs de végétaux à l’automne permettront de s’abstenir au maximum d’arrosage automatique et in fine de diminuer les frais d’arrosages. Enfin, une prairie rustique gazonnante, une gradation des apports d’arrosage en fonction de la proximité à la villa et une gestion différenciée des espaces « engazonnés » permettront de limiter les apports d’eau en période estivale, l’entretien à l’année (tonte) et de créer un jardin s’inscrivant dans l’ambiance de chênaie que revêt l’arrière-plan du jardin.

Perspective de projet, entrée principale
Perspective de projet, espace piscine